Depuis sa découverte en 1994, la grotte Chauvet-Pont d’Arc fait l’objet d’études portant sur les dispositifs pariétaux, la spéléogenèse, les spéléothèmes ainsi que sur la taphonomie des sols et des parois. Sur ces dernières, un faciès de thermo-altération a été identifié, se présentant sous la forme de colorations grise et rose de la paroi, mais aussi d’un écaillement de la roche et d’un dépôt de suies. Deux programmes de recherche récents ont permis d’acquérir des données pour préciser les conditions de réalisation et la fonction des feux, à partir d’expérimentations en milieu confiné, d’essais en laboratoire et d’analyses de la roche avant et après transformation.