Une nouvelle approche d’évaluation a priori de la conservation du collagène basée sur la teneur en azote résiduel a été utilisée pour les ossements de la grotte Chauvet, où les contraintes de conservation imposent un minimum de destruction. Une majorité d’ossements, environ 70 %, a perdu plus de 90 % du collagène originel, et est donc inutilisable pour les applications biogéochimiques sur collagène, y compris la datation au radio- carbone. Cette approche, très économe en matériel, permet également de tester des spécimens tels que les artefacts en os ou ivoire, et permet d’éviter des destructions inutiles de matériel.